L'Histoire est parsemée de récits indiquant que des régiments entiers disparaissent à la veille de mener bataille. Aucune explication scientifique n'est jamais avancée. Certains ufologues n'hésitent pas à pointer du doigt un curieux phénomène, récurent dans tous les récits : un gigantesque nuage s'abat sur la zone incriminée.
En 1707 déjà, lors de la guerre de Sécession en Espagne, des chroniqueurs indiquent que 4.000 hommes armés faisant partie de l'armée de Philippe V ont disparu après être entrés dans une gorge des Pyrénées. En 1858, ce ne sont pas moins de 650 soldats qui disparaissent dans la forêt de Saigon. En 1937, 3.000 hommes chinois disparaissent alors qu'ils sont envoyés faire face à l'envahisseur japonais. C'est sans compter avec les escadrilles disparues dans le Triangle des Bermudes, le phénomène méritant une chronique à lui tout seul.
Le récit le plus marquant retrace une bataille ayant lieu sur la presqu'île des Dardanelles. Un bataillon en provenance de Norfolk a pris position et attend l'ordre d'attaquer. Nous sommes le 12 août 1915. Les soldats allemands sont prêts à riposter lorsqu'un épais nuage s'abat sur les tranchées alliées. Lorsque celui-ci repart, la tranchée est vide. Les troupes venues en renfort ne trouveront trace ni des hommes, ni des armes et encore moins du matériel militaire les accompagnant. D'aucuns parleront d'un nuage toxique envoyé par l'ennemi puis de violentes chaleurs qui auraient précipité la putréfaction des corps. Cependant, cela n'explique en rien la disparition des armes.
La porte est donc ouverte à des explications moins rationnelles. C'est ainsi que le Russe Kosinov n'hésite pas à parler de visite extra-terrestre. Le nuage masquerait un vaisseau spatial suffisamment puissant pour embarquer autant de monde en une fois. Dans ce cas, il reste à déterminer les raisons qui poussent ces êtres venus d'ailleurs à s'emparer essentiellement de militaires en armes. Etudier notre capacité de défense pour mieux nous envahir ou, comme le pensent les ufologues les plus optimistes, empêcher de véritables massacres réduisant d'autant la pérennité de la race humaine.
